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Archives de Catégorie: rentrée littéraire

La mémoire de Clara de Patrick Besson

10 lundi Nov 2014

Posted by mapetitebibliotheque in rentrée littéraire, roman, roman contemporain

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la memoire

Présentation de l’éditeur

En 2060, Clara Bruti, veuve du président Brancusi (1955 – 2035), a décidé d’écrire ses mémoires. Agée de 93 ans;, elle est malheureusement atteinte de la maladie d’Alzheimer et a recours aux services d’un nègre : Aimé Boucicaut, jeune écrivain à succès pourchassé par le fisc. Ensemble, très ensemble même, ils revisitent le XXe et le XXIe siècles, au cours desquels tant de choses ont changé dans notre petit monde terrestre.

 

 

Mon avis

 

 

Voici un livre qui ne me laissera pas un grand souvenir pourtant le postulat de départ était alléchant : Carla Bruni, pardon Clara Bruti, tente d’écrire ses mémoires alors qu’elle est atteinte d’Alzheimer avec l’aide d’un nègre envoyé par la maison d’édition… Ce récit aurait pu être une petite merveille mais Patrick Besson en a décidé autrement… La sauce ne prend pas et on assiste à une succession de scènes soi-disant marrantes et satiriques entre bobos parisiens (BHL, les philosophes Enthoven père et fils…) qui ne produisent pas l’effet escompté. Seulement deux passages m’ont fait esquissé un sourire : BHL au paradis et l’entretien de Clara avec Firmin Busnel (« fils » de François qui présente La Grande Librairie)… A part cela, l’histoire est assez ennuyeuse. Même la vision de la France de demain n’est pas aboutie : la plupart du monde a été racheté par les Qataris qui imposent un certain nombre de règles… L’idée serait bonne si l’auteur ne précisait pas quelques pages plus tard que les femmes avait la mainmise sur les hommes… Patrick Besson aurait du choisir l’une ou l’autre en l’approfondissant mais pas les deux. Quant à l’écriture, qui sera mon dernier point, je la trouve trop hachée et pas très plaisante à lire. Il y a un certain manque de finesse que je regrette.

 

Pour résumer, La mémoire de Clara est un roman très court qui survole un sujet plein de promesses. Dommage !

 

Je remercie Babelio et les Edtions du Rocher qui m’ont permis de découvrir La mémoire de Clara de Patrick Besson lors de l’opération Masse Critique

Les mots qu’on ne me dit pas de Véronique Poulain

22 vendredi Août 2014

Posted by mapetitebibliotheque in rentrée littéraire, roman, roman contemporain

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les mots qu'on ne m'a pas dit, liblfy, rentrée littéraire, roman, surdité, valerie poulain

les mots qu'on en me dit pas

Présentation de l’éditeur

« “ Salut, bande d’enculés ! ”
C’est comme ça que je salue mes parents quand je rentre à la maison.
Mes copains me croient jamais quand je leur dis qu’ils sont sourds.
Je vais leur prouver que je dis vrai.
“ Salut, bande d’enculés ! ” Et ma mère vient m’embrasser tendrement. »Sans tabou, avec un humour corrosif, elle raconte.
Son père, sourd-muet.
Sa mère, sourde-muette.
L’oncle Guy, sourd lui aussi, comme un pot.
Le quotidien.
Les sorties.
Les vacances.
Le sexe.
D’un écartèlement entre deux mondes, elle fait une richesse. De ce qui aurait pu être un drame, une comédie.
D’une famille différente, un livre pas comme les autres.
 
 
 
 
 
Mon avis
 
 
 
 
Véronique Poulain nous entraîne dans son enfance et son adolescence auprès de sa famille, un monde fait de silences. En effet, fille de deux sourds et muets et nièce d’un oncle et une tante ayant le même handicap, elle navigue dans un océan de silence que seuls ses grands-parents, sa cousine et le monde extérieur ont la possibilité de briser.Ce roman court fut pour moi une plongée dans un monde que je ne connaissais pas mais il m’a permis de ressentir les manques que l’auteure a eu durant sa jeunesse tels que les mots « je t’aime » non prononcés par ses parents alors que chaque enfant est en attente de cette toute petite phrase. Toutefois, ce livre n’a pas été écrit pour que le lecteur s’apitoie grâce à l’humour (la scéne de la préparation du petit déjeuner en est un bon exemple)  mais aussi au fait que Véronique Poulain s’attarde peu sur les moments difficiles. Les personnes n’étant pas confrontées à cet handicap ne peuvent pas s’imaginer ce que c’est de vivre entouré de sourds et muets et sans ce récit je n’aurais jamais cru cela aussi difficile…L’écriture est simple mais incisive ce qui permet de ne pas s’ennuyer et de ressentir ce qu’a vécu l’auteure. Enfin, deux petits mots sur la conclusion qui est assez universelle : quand on n’a rien de trop grave à reprocher à nos parents, on les aime même si parfois ils nous tapent sur les nerfs que ce soit dans une famille dans laquelle les parents sont sourds/muets ou non…
 
Je remercie Libfly, Furet du nord et les éditions stocks qui m’ont permis de découvrir Les mots qu’on ne me dit pas de Véronqiue Poulain lors de l’opération On vous lit tout.

Le nom de Lyon de Gilbert Vaudey

12 jeudi Sep 2013

Posted by mapetitebibliotheque in historique, rentrée littéraire, voyage

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géographie, gilbert vaudey, histoire, le nom de lyon, rentrée littéraire, rhonecanuts, saone, tisserands

lyon

Présentation de l’éditeur

Carnet d’exploration et de promenade, Le Nom de Lyon est le lieu de toutes les réminiscences et de leur mise en lumière, grâce au savoir et à la rêverie poétique.
Flâneur voulant tout savoir de l’histoire et des secrets de sa ville, Gilbert Vaudey se raconte en faisant œuvre d’archiviste érudit, n’oubliant jamais que la ville où l’on est né est un théâtre de mémoire. Revenant sur les lieux qui lui sont chers, il confère par ce livre un sens à ce qu’il a toujours ressenti et lentement élucidé. Avec ses zones d’attraction, ses frontières, ses pentes de circulation, son rythme, ses instances souterraines, ses sédiments historiques, ses passants de tous les temps, il fait de la ville un lieu accordé, comme une projection de celui qui, depuis si longtemps, l’arpente.
Sous sa plume, l’espace urbain se fait miroir d’une vie, et le portrait de la ville se retourne en autoportrait.

 

Mon avis

Dans le nom de Lyon, Gilbert Vaudey nous proméne dans les rues, les quartiers de la ville qui a vu naître Guignol. De Bellecour à La Croix Rousse en passant par les traboules, rien n’est oublié. On sent que Gilbert Vaudey aime sa ville même si elle a perdu de son charme depuis ses jeunes années : l’essor de l’urbanisme n’a pas été qu’un bienfait… L’auteur nous retrace l’histoire de la troisième ville française en partant de Lugdunum à maintenant. Son emplacement idéal entre la Saöne et le Rhône en avait fait un carrefour idéal pour le commerce depuis l’Empire Romain mais au fur et à mesure, son éclat s’est terni jusqu’à la révolution industrielle qui lui a permis de revenir au premier plan. L’industrie du textil et les Canuts (ouvriers tisserands de la soie) ont très largement participé à l’essor de Lyon. De grandes modifications architecturales datent de cette époque grâce à Soufflot mais aussi du rêve de grandeur du Second Empire. Les places et les statues dont L’homme de la Roche nous sont décrites et expliquées ainsi que les commerces, bars et libraires qui ont disparus. un vrai panorama de la ville depuis des siècles…

Ce livre n’est pas un guide touristique mais la vision de Lyon par un homme qui aime sa ville. Parfois la lecture peut être ardue pour des personnes, comme moi, qui n’ont jamais été à Lyon mais cela reste passionnant du point de vue historique. « L’ancien Lyon » paraissait très chaleureux et le « nouveau » semble avoir moins de charme. Mais n’est ce pas le cas de toutes les villes actuelles du fait que les habitants eux-mêmes ont changé…

Je remercie Libfly, Furet du Nord ainsi que Christian Bourgeois Editeur qui m’ont permis de découvrir Le nom de Lyon de Gilbert Vaudey

La grâce des brigands de Véronique Ovaldé

03 mardi Sep 2013

Posted by mapetitebibliotheque in rentrée littéraire, roman, roman contemporain

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californie, la grace des brigands, veronique ovalde

brigands

Présentation de l’éditeur

Maria Cristina Väätonen a seize ans lorsqu’elle quitte la ville de son enfance, une bourgade située dans le grand Nord, entourée de marais et plongée dans la brume la plupart de l’année. Elle laisse derrière elle un père taciturne, une mère bigote et une soeur jalouse, pour s’installer à Santa Monica (Los Angeles). C’est le début des années 70 et des rêves libertaires. Elle n’a pas encore écrit le roman dans lequel elle réglera ses comptes avec sa famille, et qui la propulsera sur la scéne littéraire. Et elle n’est pas encore l’amante de Rafael Claramunt. Séducteur invétéré, cet excentrique a connu son heure de gloire et se consacre désormais à entretenir sa légende d’écrivain nobélisable. Est-il un pygmalin ou un imposteur qui cherche à s’approprier le talent de Maria Cristina?

Mon avis

Véronique Ovaldé nous livre un roman dans lequel le choc des « cultures » est central. Après être partie de Lapérouse grâce à l’aide de son père et d’un de ses professeurs, Maria Cristina va se retrouver à l’université en Californie. N’ayant pas été élevée  dans le dictat de l’apparence, elle va reconnaître de premiers mois diffciles à Los Angeles. Sa colocataire, Joanna, va lui permettre de s’ouvrir à ce nouveau monde et son travail en tant que secrétaire du célébre auteur Claramunt lui offre l’opportunité de devenir écrivain et de régler quelques comptes avec sa mère et sa soeur dans son livre La Vilaine Soeur. Quelques années plus tard, sa mère qui avait coupé les ponts avec elle, l’appelle pour lui demander de prendre en charge son neveu…

A travers la vie de Maria Cristina, Véronique Ovaldé parcourt les années 70 et 80 et leurs idées libertaires. Les différents personnages ont chacun leurs spécificités : l’oie blanche qui découvre la grande vie, le pére taciturne qui fera tout pour que sa fille préférée réussisse, la mère trop ancrée dans la religion qui impose une vie stricte et dénuée de tout à ses proches, un écrivain sur le déclin à la recherche de sa célébrité évanouie, un chauffeur au premier abord renfrogné, une soeur qui se délivre de sa mère d’une façon radicale… Leurs chemins se croisent et se décroisent entre amour, amitié, trahison et haine. L’auteur nous peint les différentes facettes de l’Homme d’une façon originale et haute en couleur.

L’écriture est rythmée. Dans un premier temps, elle peut paraître un peu hachée mais au fil des pages, ce style ne dérange plus. On prend plaisir à suivre la vie de Maria Cristina et on peut tirer que la conclusion qu’un  changement paraissant mauvais dans un premier temps peut apporter le bonheur…A moins que…..A vous de lire La grâce des brigands pour le savoir.

Je remercie Libfly, Furet du Nord ainsi que les éditions de l’Olivier qui m’ont permis de découvrir La grâce des brigands de Véronique Ovaldé.

Ma note : 4/5

Trois grands fauves de Hugo Boris

16 vendredi Août 2013

Posted by mapetitebibliotheque in historique, rentrée littéraire, roman

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churchill, danton, histoire, hugo boris, mort, trois grands fauves, victor hugo, vie

fauves

Présentation de l’éditeur

Le portrait de trois prédateurs : Danton, Hugo et Churchill. Trois héros qui ont en commun d’avoir été confrontés très tôt à la mort, d’avoir survécu et d’y avoir puisé une force dévorante. Trois survivants qui ont opposé leur monstruosité à la faucheuse.

Trois grands fauves, ou comment défier la mort entrais leçons.

Trois portraits fragmentés et subjectifs, raccourcis saisissants d’une vérité qui échappe aux historiens. Une filiation imaginaire se tisse entre les personnages, dessinant une figure nouvelle. Qu’est-ce qu’un grand homme ? Où est son exception ?

Mon avis

Dans Trois grands fauves, Hugo Boris narre briévement et de manière épique la vie de trois grands hommes qui ont marqué leur époque et qui sont restés dans l’histoire grâce à leurs actions, leurs paroles ou leurs écrits : Danton, Hugo et Churchill. L’auteur retrace les grands moments de l’existence de ces hommes de la naissance au crépuscule de leur vie. Leur point commun : avoir défier la mort dès leur plus jeune âge (fragilité infantile, accidents….) mais chacun a su en tirer une grande force.

Danton, après avoir été attaqué par un taureau pendant son enfance, deviendra un des plus grands révolutionnaire français qui n’hésitera pas à mener de nombreuses personnes à l’échafaud. Lâché par ses « compères », la guillotine se rappelera à son bon souvenir et il défiera la mort et ceux qui l’y ont conduit jusqu’au bout. Sa célébre phrase criée dans la charrette en passant devant la maison de Robespierre en est la preuve : « Robespierre, tu me suis ! Ta maison sera rasée ! On y sèmera du sel ! ». Hugo Boris dépeint Danton face à sa mort mais aussi face au décés de ses proches dont Gabrielle, sa femme. le récit est court (une quarantaine de pages) et contient de nombreuses envolées lyriques qui le rende intéressent.

Victor Hugo est décrit comme un brillant homme de lettre qui est en désaccord avec la politique menée en France à son époque (d’où l’exil à Jersey) mais qui va voir tous les siens mourir les uns après les autres (enfants, compagnes). Alors qu’à sa naissance, les pronostics de survie n’étaient pas en sa faveur, il va voir tous ceux qu’il aime partir avant lui. Hugo Boris s’est aussi attardé sur le côté « homme à femmes » de l’écrivain. Les relations entre les membres de la famille Hugo (et surtout entre Victor et son fils) sont finement dépeintes.

Le dernier personnage est Churchill. Homme politique anglais qui jouera un des premiers rôles dans la victoire sur l’Allemagne en 1945. Alors que son père ne lui prédisait pas un grand avenir, Churchill va devenir un des hommes les plus importants du vingtième siécle. Hugo Boris ne s’attarde pas sur la deuxième guerre mondiale en elle-même mais sur l’avant et un peu sur l’après. On voit la montée d’Hitler, pas encore dictateur, mais qui intéresse et quasi fascine les hommes politiques des autres pays.

Hugo Boris nous sert donc trois portraits hauts en couleurs qui sont liés les uns aux autres par le poids des personnages mais aussi par leur théme (l’homme face à la mort). On ressent la patte de l’auteur dans ces récits subjectifs qui mêlent petite et grande histoire et qu’il rattache dans le texte grâce à de fines allusions aux portraits précédents. trois grands hommes que tout paraît éloigner mais qui en réalité sont très proches…

Je remercie Libfly, Les furet du Nord ainsi que les éditions Belfond qui m’ont permis de découvrir Trois grands fauves de Hugo Boris.

« Oh…. » de Philippe Djian

23 vendredi Nov 2012

Posted by mapetitebibliotheque in rentrée littéraire, roman contemporain

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confusion, oh, philippe djian, prix interallié, rentrée littéraire, sentiments, viol

Présentation de l’éditeur

Quelques semaines avant Noël, Michèle se réveille sur le sol de sa maison, violée. De l’agresseur, elle ne garde aucun souvenir. Pourtant, elle sent bien qu’il est là, qu’il rode toujours…
Sans le savoir, elle est en train de glisser dans une spirale où les souvenirs, le sexe et la mort se court-circuitent à si vive allure, qu’elle risque à tout moment de s’y perdre.
 
 
Mon avis
 
Mon ressenti est mitigé suite à la lecture de « Oh… » de Philippe Djian. En effet, le livre se lit facilement et l’écriture est très plaisante mais l’histoire et les personnages sont parfois exaspérants et improbables.
 
Philippe Djian nous plonge dans la vie de Michéle, quinquagénaire qui vient d’être violée, grâce au récit écrit à la première personne du singulier. Cette femme paraît aimer les relations tendues et délicates que ce soit avec son ex-mari Richard, son fils Vincent, son amant Robert et sa mère Iréne. La seule avec laquelle Michéle n’est pas à couteaux-tirés, c’est Anna, sa meilleure amie et associée dont le mari est son amant. A cet environnement, il faut rajouter son père qui est en prison suite au massacre qu’il a perpétré au club Mickey et avec lequel elle ne veut plus avoir de contact. La relation la plus ambigüe est celle avec son violeur qui la dégoûte mais qui se transforme en attirance au fur et à mesure des pages. Comme Michéle, on comprend assez vite qui est cet homme mais sa réaction est assez dérangeante : elle ne porte pas plainte et le titille…
 
Dans un premier temps, on a l’impression d’avoir sous les yeux un grand fouilli car tous les aspects de la vie de Michéle se suivent sans que Phillipe Djian permettent au lecteur de les « compartimenter » grâce à des chapitres. Puis, l’auteur distille au fil des pages les différents éléments parfois de façon inopinée ou brutale (la raison de l’emprisonnement du père, la mort de certains personnages…). Ce procédé donne un rythme assez soutenu au récit.
 
Le personnage de Michéle est très dérangeant car cette femme cherche le conflit intentionnellement ou pas : la jalousie envers la compagne de son ex-mari, le fait de coucher avec le mari de sa meilleure amie… Le plus dérangeant restant son comportement envers son violeur : victime puis demandeuse d’ébats violents. Il y a une grande confusion des sentiments en elle et parfois on a envie de la secouer pour lui dire « stop »! Ce n’est pas un secret que les femmes sont d’une complexité sans nom mais cette fois-ci, cela est poussé à son paroxysme et rend les événements de moins en moins probables.
 
Il est donc difficile de faire une critique sur ce livre car le ressenti après la lecture et aussi confus que les sentiments de la protagoniste principale. N’est-ce pas ce que voulait Philippe Djian?
 
 
« Oh… » De Philippe Djian a reçu le prix Interallié en 2012.
 
 

Un week-end en famille de François Marchand

07 mercredi Nov 2012

Posted by mapetitebibliotheque in rentrée littéraire, roman, satire

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belle-famille, campagne, françois marchand, humour noir, mariage, matchde la rentrée littéraire, parisianisme, priceminister, province, satire, un week end en famille

Présentation de l’éditeur

Faire la connaissance de ses beaux-parents n’est jamais chose facile. Surtout s’ils habitent en Samouse, région que le jeune marié va apprendre à connaître le temps d’un week-end interminable. Dès le vendredi soir, il lui est évident que cela se passera mal. Mais jusqu’à quel point? Et l’impulsivité dont il fera preuve est-elle due à son état psychologique déjà bien dégradé ou à la rencontre de plein fouet avec cette diabolique région? Son objectif de départ – limiter les dégâts – finira par faire place à une exaltation mystique qui culminera le dimanche, jour du Seigneur. Un roman désopilant, un jeu de massacre permanent où tous les mauvais sentiments sont mis à l’honneur.
 
Mon avis
 
Ce court roman (110 pages) de François Marchand laisse une sensation mitigée après sa lecture. L’histoire en elle-même est plaisante quoiqu’un peu tirée par les cheveux vers la fin : un homme rencontre pour la première fois sa belle-famille après son mariage improvisé à Las Vegas… Cela aurait pu bien se passer si sa belle-famille n’habitait pas dans un coin paumé et si le protagoniste n’était pas autant parisien!!!!
Le soir de la rencontre, on assiste à une scéne tout droit sortie d’un sketch de Chevallier et Laspalès : l’explication de la route pour aller d’un point A à un point B… Ce passage est très plaisant et fait sourire plus d’une fois. Le lendemain, la journée chez les cousins de son épouse est très prometteuse. Malheureusement, François Marchand nous fait languir par un détour dans le vide-grenier d’un petit village qui est peu intéressant et dont l’objectif est de démontrer qu’il y a un fossé abyssal entre les provinciaux de la campagne et le parisien… Après cet interlude, nous voilà chez les fameux cousins… Bien sûr, le repas ne se passe bien et le protagoniste par en vrille ainsi que le roman : course poursuite en voiture, partie de chasse à l’homme, meurtre…
 
Un week-end en famille aurait pu être une bonne surprise s’il n’y avait pas autant de mysoginie ainsi qu’une liste de lieux communs et clichés sur la province (pardon, la campagne) et ses habitants qui sont décrits comme des crétins. En plus de la mysoginie insupportable (la partie sur Ikea est assez affligeante : les hommes aussi aiment aller à Ikea et n’y sont pas trainés comme des toutous par leurs femmes!!!), le parisianisme à outrance du protagoniste est navrant.
Certes ce roman est une satire à l’humour noir mais une bonne satire doit être faite avec finesse et brio ce qui n’est pas le cas ici. La surenchére de caricatures, le cynisme poussé à l’extrême et les événements improbables desservent ce livre. Malgré tout, on arrive vite au dénouement de l’histoire qui est plutôt bien trouvé mais qui est « plombé » par ce trop plein de clichés, de mauvaise foi flagrante… L’écriture de François Marchand est fluide, bien rythmée ce qui permet une lecture rapide et plaisante au niveau de la forme. Pour le fond, ce livre est peut-être destiné aux seuls mâles parisiens ayant une haute opinions d’eux-mêmes….Humour…
 
La note donnée au livre : 9/20
 
Je remercie PriceMinister qui m’a permis de découvrir Un week-end en famille de François Marchand lors des Matchs de la rentrée littéraire.

Pour seul cortège de Laurent Gaudé

08 lundi Oct 2012

Posted by mapetitebibliotheque in historique, rentrée littéraire, roman contemporain

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alexandre le grand, assassinat, babylone, darius, dryptéis, laurent gaudé, macédonien, mort, orient, pour seul cortége, prédicas, ptolémée, rentrée littéraire 2012, roxane, succession

Présentation de l’éditeur

En plein banquet, à Babylone, au milieu de la musique et des rires, soudain Alexandre s’écroule, terrassé par la fièvre. Ses généraux se pressent autour de lui, redoutant la fin mais préparant la suite, se disputant déjà l’héritage – et le privilège d’emporter sa dépouille. Des confins de l’Inde, un étrange messager se hâte vers Babylone. Et d’un temple éloigné où elle s’est réfugiée pour se cacher du monde, on tire une jeune femme de sang royal : le destin l’appelle à nouveau auprès de l’homme qui a vaincu son père…
Le devoir et l’ambition, l’amour et la fidélité, le deuil et l’errance ménent les personnages vers l’ivresse d’une dernière chevauchée.
 
Mon avis
 
Pour seul cortège est le récit de la fin de vie et de la mort d’Alexandre Le Grand. Laurent Gaudé nous plonge dans cette période lugubre au moment où des guerres « fratricides » vont éclater pour se partager les différents territoires remportés par le macédonien. On suit différentes destinées dont celle de Dryptéis, fille de Darius et veuve d’Héphaïstion, l’ami le plus proche d’Alexandre ainsi que belle-soeur. Dryptéis fera tout au long du récit le nécessaire pour qu’Alexandre trouve la paix et pour qu’aucun de ses lieutenants s’approprie sa dépouille. On assiste à la rivalité entre Predicas et Ptolémée, deux des fidéles d’Alexandre, pour la prise du pouvoir qui entrainera des assassinats et des batailles.
Un souffle épique et lyrique ressort de ce livre. La psychologie des personnages, les trahisons et les batailles sont traitées avec une grande justesse. Quand l’histoire bascule dans des hallucinations, cela n’est absolument pas dérangeant car l’écriture de Laurent Gaudé permet que le livre ne se transforme pas en un grand « n’importe quoi »… On tourne les pages avec envie pour savoir si Alexandre arrivera à réaliser son rêve (aller le plus loin dans les contrées orientales) même dans la mort…
 
Pour seul cortége est un vrai régal qui m’a donné envie de lire les autres oeuvres de Laurent Gaudé.
 

Les Matchs de la Rentrée Littéraire 2012 sur PriceMinister

07 vendredi Sep 2012

Posted by mapetitebibliotheque in rentrée littéraire

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Un match sur 12 livres de la rentrée littéraire 2012 est proposé par PriceMinister.

Qu’est-ce qu’un match littéraire ?

PriceMinister vous propose de livrer votre avis sur l’un des ouvrages de la liste suivante : publiez votre critique sur votre blog, nous recueillerons votre avis et établirons un classement par popularité et satisfaction.  A vous de choisir quel auteur vous voulez soutenir dans cette rentrée littéraire 2012!

Les 12 livres proposés sont:

Parfum, de Philippe Claudel

Pour seul cortége de Laurent Gaudé

Barbe Bleue, de Amélie Nothomb

Oh….., de Philippe Dijan

Une place à prendre, de J.K. Rowling

Home, de Toni Morrison

Les affreux, de Chloé Schmitt

L’amour sans le faire, de Serge Joncour

Je vais passer pour un vieux con, de Philippe Delerm

Gains, de Richard Powers

Un week end famille, de François Marchand

Tigre Tigre!  de Margaux Fragaso 

Comment participer ?

  1. Sélectionnez le livre dont vous voulez faire la critique, et confirmez votre participation à l’adresse suivante: remi.gonseau[at]priceminister[point]com avant le 12 octobre 2012. Précisez-nous vos coordonnées postales : nous vous ferons parvenir le livre de votre choix dès qu’il sera disponible.
  2. Rédigez votre article et informez-nous de l’url de l’article sur votre blog.
  3. Vous pouvez inviter un ami blogueur à participer à l’opération, et ainsi gagner un livre supplémentaire, votre filleul doit pour se faire préciser que vous le parrainez lors de l’annonce de sa participation à l’organisateur (NB : les blogs contactés par PriceMinister ne peuvent pas être parrainés, vous ne pouvez pas non plus vous parrainer vous-même si vous avez un second blog, mais pouvez quand même participer avec ce dernier).
  4. Le match littéraire prendra fin le 1er novembre 2012. Le communiqué final mettra en avant les meilleures contributions publiées dans le cadre du match littéraire sur le blog PriceMinister.

Que nos vies aient l’air d’un film parfait de Carole Fives

23 jeudi Août 2012

Posted by mapetitebibliotheque in rentrée littéraire, roman contemporain

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carole fives, décomposition, divorce, famille, que nos vies aient l'air d'un film parfait, rentrée littéraire 2012, séparation, témoignage

Présentation de l’éditeur

Certains pensent que le divorce, ça ne sépare que les adultes. Années 80. Déferlante rose sur la
France. Première grosse vague de divorces aussi. A la télé, Gainsbourg, Benny Hill et le Top 50. Un
frère et une soeur sont éloignés. Vacances, calendriers, zone A, zone B. La séparation est vécue
différemment par chacun. Chacun son film, sa version, le père, la mère, la soeur. Chacun sa chanson.
Un seul se tait, le cadet. Lui, ne parle pas, il attend. Huit ans, neuf ans, dix ans…
Dans les familles, les drames se jouent mais ne se disent pas. Huit ans, vingt ans trente ans… Que nos
vies aient l’air d’un film parfait est un livre sur l’amour fraternel, celui qui seul permet de traverser ces
années sauvages, ces plages d’enfance.
 
 

Mon avis

 

Avec Que nos vies aient l’air d’un film parfait, Carole Fives nous livre un récit sur l’amour fraternel très percutant. Une soeur devenue adulte, dont on ne sait pas le prénom, crie son amour pour son frère Tom après avoir été séparée de lui lors de son adolescence. Tout commence par la séparation des parents suite au ras le bol du père causé par le comportement de sa femme psychologiquement fragile qui le détruit. Les deux enfants vont avec leur père et le tourbillon infernal de la décomposition familiale s’accélére : la semaine chez le père, le week end chez la mère, passage de relai sur une aire d’autoroute, chantage au suicide et crise à la sortie de l’école de la mère, pente difficile à remonter de la part du père, regards des autres… Le frère a pourtant l’air de mieux s’en sortir que sa soeur grâce à son père l’initie à tout ce qui touche les camions et leur entente rend jalouse la soeur. Cette dernière, pour garder son père pour elle toute seule, rentre dans la machination de sa mère pour récupérer son fils en le persuadant que ce sera mieux pour tout le monde qu’il soit avec elle.

Carole Fives met en lumière dans ce livre les deux visions qu’un même fait peut avoir sur un soeur et un frère. La première s’en voudra de très longues années de ce qu’elle a fait vivre à son frère et de sa trahison envers lui. Quant à ce dernier, son ressenti est différent et ne comprend pas pourquoi sa soeur ressasse leur adolescence en lui disant de passer à autrechose. Que nos vies aient l’air d’un film parfait arrive avec brio à nous faire ressentir les émotions d’enfants de parents divorcés.

L’écriture fluide et rythmée de Carole Fives nous permet de dévorer ce roman en moins d’une heure. Les chapitres courts sont percutants et la fin pleine d’espoir.

En résumé, Carole Fives nous plonge dans un roman d’une grande intensité qui ne laissera personne de marbre.

Je remercie Furet du Nord, les éditions Le Passage ainsi que Libfly de m’avoir permis de lire le roman de Carole Fives lors de l’opération On vous lit tout

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