Exécution de Pascal Marmet

Présentation de l’éditeur

Branle-bas de combat au 36 Quai des Orfèvres.

Un avocat renommé est assassiné dans les sous-sols du Palais de Justice. Travaillant sous les ordres de la pénible chef divisionnaire surnommée « Mademoiselle Maigret », le commandant François Chanel mène l’enquête, dans les eaux troubles des goûts pervers du ténor du barreau.

Qu’est-ce que l’homme de loi aux appétences glauques a affaire avec le sublime personnage d’un roman du XIXe siècle, Madame Bovary et une femme asociale aux tentations terroristes ? C’est ce que devra démêler Chanel de la brigade criminelle, morphopsychologue au regard acéré, avec l’aide de son équipe renforcée d’une stagiaire surdouée et d’un étrange garçon frappé par la foudre.

Jusqu’à la résolution finale où se mêlent réel et magie, le cocktail des protagonistes du Palais de Justice et du 36 Quai des Orfèvres exprime toute l’étrangeté du monde criminel.

Mon avis

Après Tirés à quatre épingles, on retrouve le Commandant Chanel menant l’enquête dans Exécution.

Le meurtre de Fender, un avocat renommé aux mœurs bizarres, va mener son équipe du 36 quai des Orfèvres sur plusieurs pistes. Avec l’aide de deux nouveaux venus dans l’équipe, les différents éléments vont se mettre au fur et à mesure en place.

Bon roman policier qui se lit très facilement grâce à une écriture assez littéraire mais non rébarbative. Pascal Marmet va à l’essentiel. Cela donne donc des chapitres courts avec du rythme. Ces derniers débutent à chaque fois par un passage d’Emma Bovary de Flaubert, la « passion » de l’avocat Fender qui l’a mené à sa perte. L’enquête est intéressante même si parfois, je trouve quelques facilités qui aident l’équipe à avancer (le frère de Domitille ou Alain qui a des éclairs de génie depuis qu’il a été touché par la foudre). Des rebondissements et le final termine Execution de manière inattendue.

Un bon moment de lecture que je recommande.

Merci à Pascal Marmet de m’avoir permis de découvrir Exécution.

Le triomphe des ténébres de Giacometti et Ravenne

Étiquettes

, , , , , , , , , ,

Présentation de l’éditeur

La Saga  du Soleil noir

1938. Dans une Europe au bord de l’abîme, une organisation nazie, l’Ahnenerbe, pille des lieux sacrés à travers le monde. Elle cherche des trésors aux pouvoirs obscurs destinés à établir le règne millénaire du Troisième Reich. Son maître, Himmler, envoie des SS fouiller un sanctuaire tibétain dans une vallée oubliée de l’Himalaya. Il se rend lui-même en Espagne, dans un monastère, pour trouver un tableau énigmatique. De quelle puissance ancienne les nazis croient-ils détenir la clé ? À Londres, Churchill découvre que la guerre contre l’Allemagne sera aussi celle, spirituelle, de la lumière contre les ténèbres.

Tristan, le trafiquant d’art au passé trouble ; Erika, une archéologue allemande ; Laure, l’héritière des Cathares… : dans le premier tome de cette saga, l’histoire occulte fait se rencontrer des personnages aux destins d’exception avec les acteurs majeurs de la Seconde Guerre mondiale.

*

Mon avis

Giacometti et Ravenne nous livrent, avec Le triomphe des ténèbres, le premier tome d’une nouvelle saga. Sur fond d’histoire et d’ésotérisme, ils nous narrent une folle épopée des nazis pour retrouver des reliques qui leur donneraient la suprématie.

Pour cela, les auteurs nous entraînent en Allemagne, en France, au Royaume Uni, au Tibet et en Espagne à la suite des différents personnages du roman. La vie de Tristan va basculer suite à un vol de tableau dans un monastère espagnol. La ruse, ses connaissances ainsi que adaptabilité vont lui permettre de traverser de nombreuses épreuves et faire des rencontres aussi dangereuses que providentielles. Quant à Laure, elle devra affronter le secret de son père et de ses aïeuls lorsque les allemands prendront possession de leur château de Montségur. Pour Erika, archéologue allemande devant collaborer à regret avec les nazis, les choix qu’elle fera pourront la conduire à la mort si son double-je est démasqué.

*

Les romans de Giacometti et Ravenne sont toujours aussi passionnants. Sur des faits avérés, ils parviennent à créer une histoire originale mêlant fiction et réalité. Pas de temps morts, des révélations qui nous tiennent en haleine, tout est rassemblé pour un bon moment de lecture.

*

*

Jusqu’à ce que la mort nous unisse de Karine Giebel

Étiquettes

, , , , , ,

Présentation de l’éditeur

L’Ancolie est une fleur aussi belle que toxique. Belle, à l’image de certains souvenirs. Toxique, à l’image de certains regrets. L’Ancolie, c’est aussi le nom d’un chalet perdu en pleine montagne. C’est là que vit Vincent, un homme seul et meurtri. Rejetant son passé et redoutant son avenir, il préfère vivre dans le présent. Une existence éprise de liberté qu’il consacre entièrement à sa passion pour la montagne et à son métier de guide. Jusqu’au jour où la mort frappe tout près de lui, l’obligeant à sortir de sa tanière.
Aux yeux de tous, un tragique accident, une chute mortelle. Seul Vincent est persuadé qu’il s’agit d’un meurtre, que ce n’est pas la montagne qui a tué, et que les vrais coupables doivent payer. Alors, aidé par Servane, une jeune recrue de la gendarmerie avec laquelle il a noué une étrange relation, il se lance dans une quête de vérité. Une quête qui va le conduire sur d’effroyables sentiers, le confronter à ses propres démons.
Une quête qui va déterrer un à un des secrets profondément enfouis au coeur de cette paisible vallée, et qui auraient dû le rester à jamais. Car si le mensonge blesse, la vérité peut être fatale…
*
*
*

Mon avis

Jusqu’à ce que la mort nous unisse est un très bon thriller grâce à sa noirceur, son histoire, son décor ainsi que les personnages. Karine Giebel nous entraîne une nouvelle fois dans un récit palpitant qui nous happe de la première à la dernière page. L’intrigue autour de Vincent, mari abandonné par sa femme, qui « enquête » sur la mort de son ami Pierre est très bien ficelée. Suicide ? Accident ? Meurtre ? Il est aidé dans son projet par Servane, jeune gendarme qui vient d’arrivée dans le village. Ils vont déterrer une affaire dont les répercussions peuvent les mener à la mort…
*
Moins psychologique que les autres romans de Karine Giebel, le lecteur se laisse envahir par l’ambiance montagnarde et la poésie du décor. Les sentiments sont réalistes et bien analysés. Ce thriller est moins brutal que les précédents. Cependant, le suspens va crescendo au fil des rebondissements jusqu’à une fin qui en laissera plus d’un pantois…
A lire !
*
*

Le président a disparu de James Patterson et Bill Clinton

Étiquettes

, , , , , , , ,

Présentation de l’éditeur

Les trois jour qui ébranlèrent les Etats-Unis. Il y a des secrets que seul un président peut connaître, il y a des décisions que seul un président peut prendre, et parfois il doit envisager l’impensable…
*
*

Mon avis

Le président a disparu est un thriller qui vous distraira. L’histoire est basée sur une des plus grandes peurs des dirigeants actuels : que leur pays soit la cible de cyberterrorisme pouvant paralyser toute l’économie et le fonctionnement. Un compte à rebours de trois jours est lancé pendant lequel le président des Etats-Unis doit empêcher le pire.
*
Avec la participation de Bill Clinton à l’écriture cela nous laisse penser qu’on n’est pas très loin de la vérité sur les arcanes du pouvoir en temps de crise et de terrorisme. Les rebondissements et trahisons ne manquent pas même dans le cercle le plus proche du président. Sur qui peut-il compter ? Une des autres interrogations est : qui est derrière cette cyberattaque ? Les islamistes radicaux ? Bien sûr, ce thriller étant américain, la Russie est assez vite montrée du doigt pour son « double jeu ».
*
L’écriture plaisante et le rythme assez soutenu permettent d’apprécier cette lecture même si on peut déplorer le côté super héros du président américain et quelques invraisemblances (la partie dans le stade).
*
A lire pour les intrigues au cœur du pouvoir….
*
*

Si près des étoiles de Kate Alcott

Étiquettes

, , , , , , ,

Présentation de l’éditeur

Les lumières dangereuses d’Hollywood

1938. Julie Crawford n’a qu’une idée en tête : devenir scénariste. Aussi quitte-t-elle sa ville natale de l’Indiana pour gagner Hollywood.
Sur place, ses illusions se heurtent a la réalité des studios : réalisateurs irascibles, vedettes capricieuses… Par chance, la jeune femme croise la route d’une star : Carole Lombard, dont la liaison avec Clark Gable défraie la chronique.
Devenue l’assistante de Carole, Julie est aux premières loges de ce scandale qui pourrait nuire au film a succès que promet d’être Autant en emporte le vent, en cours de tournage.

Prise dans un tourbillon qui la dépasse, Julie réussira-t-elle a prendre son envol, ou verra-t-elle ses espoirs balayés par la prestigieuse usine a rêves ?

*
*

Mon avis

Kate Alcott nous livre un magnifique roman entre réalité et fiction avec en toile de fond le tournage d’Autant en emporte le vent. Grâce au personnage de Julie, jeune fille ayant quitté sa campagne au profit d’Hollywood pour devenir scénariste, le lecteur est plongé dans l’âge d’or du cinéma et croise au fil des pages Clark Gable, Vivien Leigh, Carole Lombard…. Les coulisses du tournage sont très intéressantes car l’auteure ponctue son récit d’anecdotes permettant de ressentir le stress de la production, de vivre les coups d’éclats des « stars », de partager des moments de leur vie. J’ai eu un véritable coup de coeur pour le couple très atypique Gable/Lombard qui entraîne les uns et les autres dans leur « douce folie ».

*

Julie trouve assez vite sa place dans ce monde et ses rencontres lui ouvrent les portes des scénaristes. Dans ce monde assez machiste, malgré quelques désillusions, elle parvient à ses fins soutenue par Andy, bras droit du réalisateur, devenu son amant. Leur romance n’est pas la partie du récit qui m’a le plus emportée mais le personnage d’Andy est très touchant. Dans un premier temps, on peut le trouver arrogant mais au fur et à mesure, son vrai visage apparaît : fragile car inquiet pour sa famille restée en Europe alors que l’éradication des juifs a commencé.

*

La fin du roman m’a un peu décontenancée car le lecteur reste dans l’inconnu concernant les personnages de Julie et Andy. Certes, cela peut permettre d’imaginer la fin (heureuse ?) que l’on souhaite mais cela reste frustrant…

*

En conclusion, Si près des étoiles est un roman qui m’a captivé grâce à l’ambiance et à certains personnages réels ou fictifs qui incarnent Hollywood et son âge d’or à la perfection.

*

Je remercie les éditions l’Archipel pour la découverte du roman de Kate Alcott.

*

La fantasy pour les nuls de Jean-Louis Fetjaine

Présentation de l’éditeur

Un passionnant voyage au pays de la fantasy !
Le Seigneur des Anneaux, Game of thrones, Harry Potter, Dune… ces succès planétaires appartiennent tous au genre de la fantasy, cet univers foisonnant peuplé d’elfes, de dragons, de magiciens et de guerriers, héros d’intrigues merveilleuses à l’imaginaire sans limites.
Ce livre vous propose de partir à la découverte d’un genre littéraire d’une richesse et d’une diversité infinies, devenu l’une des sources d’inspiration majeures du grand écran, des séries télé, de la BD et des jeux vidéo.

*

Mon avis

Si vous souhaitez que la fantasy n’ait plus aucun secret pour vous, courrez acheter La fantasy pour les nuls. On y retrouve bien sûr, les grandes œuvres traitant de ce domaine : Harry Potter, Le Seigneur des anneaux, L’épée de la vérité, Game of Thrones, Le magicien d’Oz, Les chroniques de Narnia, Star Wars, Warcraft… Une analyse approfondie ou succincte est faite sur les histoires et les apports au monde fantastique en les classifiant dans la fantasy médiévale, mythique ou orientale, light fantasy, la science fantasy, la dark fantasy… Cela est intéressant et nous permet de découvrir des textes qui peuvent devenir de prochaines lectures !
*
La première partie concernant les origines de la fantasy est captivante. On se ballade dans les différentes mythologies, religions et légendes dans lesquelles on voit les prémices de ce que l’o appelle de nos jours la fantasy. Puis, on passe à l’époque médiévale avec la légende du roi Arthur, Cervantès, Rabelais pour glisser au fil des pages vers notre époque… Cette chronologie nous permet de voir l’avancée de ce genre littéraire et de son intérêt à chaque époque.
*
Bien sûr, Jean-Louis Fetjaine était obligé de consacrer un certain nombre de pages à Tolkien qui est présenté comme le père de ce genre. Connaissant bien son œuvre et son histoire, cela ne m’a rien appris de nouveau mais d’autres lecteurs y trouveront leur compte.
*
De plus, l’auteur s’intéresse aux différents peuples et créatures que l’on peut rencontrer : les nains, les elfes, les hommes, les dragons, les sorcières, les licornes et ogres…. Leur évolution au fil des œuvres, des pays et des années est traitée avec intelligence.
*
Jean-Louis Fetjaine a réussi à nous livrer une « bible » de la Fantasy qui est assez complète, accessible à tous et ouvrant de nouvelles pistes de lectures.
*
Je remercie Babelio qui m’a permis de découvrir La Fantasy pour les nuls lors d’une masse critique.
*
*

La femme à la fenêtre de A.J. Finn

Étiquettes

, , , , , , , ,

Présentation de l’éditeur

Elle a tout vu, mais faut-il la croire ? Séparée de son mari et de leur fille, Anna vit recluse dans sa maison de Harlem, abreuvée de merlot, de bêtabloquants et de vieux polars en noir et blanc. Quand elle ne joue pas aux échecs sur internet, elle espionne ses voisins. Surtout la famille Russell – un père, une mère et un adorable ado –, qui vient d’emménager en face. Un soir, Anna est témoin d’un crime. Mais comment convaincre la police quand on doute soi-même de sa raison ?

*

Mon avis

Suite à de nombreuses bonnes critiques entendues à la télévision, j’ai eu envie de découvrir La femme à la fenêtre de A.J. Finn. L’histoire est celle d’Anna, agoraphobe depuis plusieurs mois, qui scrute les moindres gestes de ses voisins et assiste au meurtre de sa voisine. Malheureusement, elle semble être la seule témoin et son récit ne convainc personne. En effet, elle est cloîtrée chez elle et ses journées sont rythmées par la prise de médicaments et l’abus de Merlot. A-t’elle était victime d’une hallucination ? Le crime était-il réel ?
*
L’intrigue est efficace même si une partie est prévisible. J’ai déploré quelques longueurs dues à des descriptions trop détaillées de la vie quotidienne d’Anna. Cependant, le roman se lit assez rapidement et on se laisse prendre par ce huis-clos car on se doute qu’il va y avoir quelques révélations. Bien sûr, on ne peut s’empêcher de penser à Fenêtre sur cour d’Hitchcock en lisant ce roman et on regrette un certain manque d’originalité de l’auteur.
*
La femme est à la fenêtre est un roman qui se lit rapidement mais qui risque d’être oublié aussi vite…
*
*

Le signal de Maxime Chattam

Étiquettes

, , , , , , , , , ,

Présentation de l’éditeur

La famille Spencer vient de s’installer à Mahingan Falls.
Un havre de paix.
Du moins c’est ce qu’ils pensaient….
Meurtres sordides, conversations téléphoniques brouillées par des hurlements inhumains et puis ces vieilles rumeurs de sorcellerie et ce quelque chose d’effrayant dans la forêt qui pourchasse leurs adolescents…
Comment le shérif dépassé va-t-il gérer cette situation inédite?
Ils ne le savent pas encore mais ça n’est que le début…
*
*
*

Mon avis

Le signal de Maxime Chattam est un roman addictif. En effet, impossible de s’en détacher avant la fin ! En nous plongeant dans l’histoire de la famille Spencer qui vient de déménager à Mahingan Falls, ville enclavée qui se réveille seulement en été, l’auteur suscite en nous les pires angoisses oscillant entre le rationnel et le surnaturel.
*
Le groupe d’adolescents confrontés au mal nous rappelle forcément le roman « ça » de Stephen King. On peut aussi noté d’autres références au maître de l’horreur : Le fléau (les champs de maïs), Salem (la ville souvent nommée)…. Je pense que Maxime Chattam a voulu rendre hommage à un des ses auteurs préférés.
*
Le suspens monte petit à petit au fil des pages et certaines scènes dans le champs de maïs et les égouts sont trépidantes et effroyables. Les morts « bizarres » et horribles qui s’accumulent commencent à peser sur la petite ville. L’auteur a créé un mélange bien pensé de fantastique avec une pincée de gore et de terreur. L’explication des manifestations « surnaturelles » est très novatrice et peut nous faire réfléchir sur notre monde actuel et l’inconscience de certains qui ne voient que l’enrichissement.
*
Le signal est un roman assez imposant mais l’écriture est fluide, les personnages attachants et l’histoire finement ciselée. De plus, le livre est magnifique avec sa couverture noire et argentée ainsi que ses pages noircies sur les bords.
*
Le signal est un vrai régal ! N’hésitez pas à avoir peur !
*
*

Ne dis rien à Papa de François Xavier Dillard

Étiquettes

, , , , , , ,

Présentation de l’éditeur

Dans une banlieue chic et calme à trente minutes de Paris, vivent les Hutchinson, une famille presque parfaite. Il y a Fanny, la cinquantaine, une fleuriste réputée, Mickael, son mari, un peintre à la cote en hausse, et leurs jumeaux, Victor et Arno. Mais Fanny étouffe et a bien des difficultés à gérer les réactions violentes de Victor. Ses manifestations de colère et de peur la renvoient à son passé qu’elle a tenté d’effacer. Et lorsqu’un nouveau voisin s’installe à côté de chez eux, tout ce qui a été consciencieusement enfoui risque alors de ressurgir…

 

Mon avis

François-Xavier Dillard nous livre un roman psychologique bien conçu et agréable à lire. L’intrigue est prenante jusqu’à la fin grâce à une histoire très finement ficelée, des chapitres courts et une écriture fluide.

La vie de la famille « assez paisible » formée de Fanny, Mickael et leurs deux enfants est remise en question suite à l’arrivée de leur nouveau voisin. Le côté machiavélique d’un de ses fils, Victor, ne va pas arranger les choses et Fanny va se replonger dans son passé qu’elle aurait tant voulu oublié….

L’auteur parvient à nous emporter dans l’histoire au fil des pages. Le récit commence sur une victime se réveillant sous terre après avoir reçu un coup de fusil. Puis, le lecteur est transporté dans deux histoires qui semblent se chevaucher : une enquête de police suite à des meurtres sordides et la vie de la famille Hutchinson. Au fur et à mesure, le puzzle se met en place grâce aux différents éléments que François-Xavier Dillard distille dans les différents chapitres. Les va-et-vient dans les différentes époques peuvent parfois être déconcertants mais cela donne du piquant à ce thriller et le fait que tout « s’emboîte » parfaitement au final est une grande réussite.

Ne dis rien à Papa est un très bon thriller psychologique qui a réussi à me happer dès le début. A découvrir !

J’ai encore menti ! de Gilles Legardinier

Étiquettes

, , , , , , ,

Présentation de l’éditeur

Laura se pose beaucoup de questions. Comment réussir sa vie ? Est-il possible de manger tout ce que l’on aime sans prendre dix kilos ? Comment trouver l’amour ? Trop de doutes pour être heureuse, trop d’envies pour se contenter du banal… Jusqu’au jour où un accident va complètement effacer sa mémoire. La voilà à nouveau débutante face à la vie, obligée de tout redécouvrir : les bonbons, les soutiens-gorges, les garçons, l’électricité et les lois qui gouvernent l’Univers… Libérée des a priori, portée par un cœur affamé et un cerveau qui se cherche, Laura entame une aventure unique et hilarante. En ne sachant plus rien, elle a peut-être enfin une chance de devenir elle-même… Gilles Legardinier confirme brillamment qu il n’a pas son pareil pour allier le rire à l’émotion. Qui n’a jamais rêvé de tout oublier pour recommencer ? Attention : les scènes de cette comédie sont vécues par des non-professionnels, il est vivement conseillé de les reproduire chez vous !
*
*

Mon avis

Je me suis encore une fois régalée en lisant le nouveau roman de Gilles Legardinier. J’ai encore menti ! est dans la lignée de Demain j’arrête ! L’histoire de Laura qui perd la mémoire après être tombée d’un poney est un vrai délice. Le lecteur suit sa découverte du monde et ses réflexions sur ce qui l’entoure tantôt avec humour, tendresse, déception et colère. Certains passages sont réellement drôles : le réveil à l’hôpital, la boule de bowling jetée au plafond, les visites à la voyante et les joutes verbales avec son amie Lucie; et d’autres sont plus émouvants : les retrouvailles avec son père, la vérité sur sa mère… Les personnages sont attachants et leur petit grain de folie est assez jouissif.
*
Gilles Legardinier nous amène à réfléchir sur le sens de la vie, le comportement de l’être humain et la société sans nous faire de grandes leçons de morale. Avec l’humour, il parvient à faire passer différents messages sur la fatalité, le partage, l’amitié, l’amour, les échecs et la famille.
*
L’écriture rythmée, fluide et drôle est toujours aussi appréciée. Je ne m’en lasse pas. C’est une lecture qui reste amusante tout en étant intelligente sur les sujets traités.
*
A lire pour passer un très bon moment !
*
*
*